mercredi 27 novembre 2013

Bird Center - Urdaibai

Les élèves de 5ème ont visité l’Urdaibai Bird Center, situé d’Arteaga situé dans la réserve de la biosphère à Urdaibai.

On a parcouru tout le centre avec un guide que nous a expliqué les routes migratoires dans une grande carte de l’Europe et l’Afrique du nord ou on a appris un peut près par ou passaient les oiseaux qui migraient de l’Europe en Afrique qui se situait à l’entrée du centre. Puis on a vu des images d’oiseaux qui étaient présents à Urdaibai durant l’année que notre guide nous a expliqué leurs comportements, leurs noms, régime alimentaire.... Après avoir vu un film dans une salle sur la migration des oiseaux on est allé voir les oiseaux qui étaient dans les marais avec des télescopes et des jumelles par groupes de quatre, après on est monté au dernier étage du centre, voir tout le paysage (la marais, la forêt, des maisons…). Finalement on est allé à une petite cabane en bois d’usage publique (mais faite par le Bird Center)qui n’était pas dans le Centre depuis laquelle on pouvait observer de très pret tous les oiseaux qui étaient en train de se reposer ou de manger devant nous (comme la spatule blanche, Héron Cendré…).

mercredi 13 novembre 2013

L'écosystème du marais à Urdaibai

Les zones humides:

Les 12 km de terrains sablonneux à l'embouchure la Ria de Gernika, où se mêlent eaux douces et salées, constituent la zone humide la plus importante d'Euskadi, où viennent se reposer ou hiberner de très nombreuses espèces d'oiseaux a migrateurs rares sur la péninsule ibérique, telles que le héron cendré, le cormoran ou la spatule qui se nourrissent d'animaux enterrés ou semi-enterrés dans le sable ou le limon.
Les marais se forment  par contact continuel et lent entre eaux douces et eaux salées dans les plaines alluviales. Ils constituent, avec les forêts tropicales et les récifs de corail les écosystèmes les plus productifs de la planète. 


Ce marais se divise en 3 zones bien distinctes: 


La partie haute, comprise entre Gernika et Murueta / Arteaga où domine l'influence d'eau douce. Les communautés végétales les plus importantes sont les roseaux dans les zones inondées et les prés. 

Les rosières constituent un habitat des plus importants pour la reproduction de certaines espèces d'oiseaux qui trouvent là, nourriture et protection. Leur maintien est donc primordial.(Râle d'eau, Bruant des roseaux, Bergeronnette printanière, Rousserolle effarvatte etc... )
Ces prés ont été gagnés sur d'anciennes zones humides par la construction de digues empêchant l'entrée d'eau salée. Un système d'écluse permettait d'écouler le surplus des  eaux pluviales.


  • La partie centrale, entre Murueta / Axpe sur la rive gauche et Arteaga / Kanala sur la rive droite. Ici on note une influence marine importante et le marais prend ici toute son ampleur. Les marées conditionnent la vie dans l'estuaire en créant un milieu hostile pour la plupart des plantes. Cependant, un petit groupe a développé une adaptation au milieu qui leur permet d'affronter avec succès la salinité, l'inondation au grés des marées, la mouvance du sol et le manque d'oxygène. La distance du canal central conditionne la distribution des plantes.

 Sur le bord même du canal on trouve exclusivement ou presque,  l'herbe marine, rare et protégée, qui en dehors des grandes marées, reste en permanence sous les eaux. 
Puis on trouve des bandes formées par la spartéine marine  et les salicornes. 
Un peu plus loin, Halimione portulacoides et limonium vulgare (rare et protégée par la loi) marquent le niveau moyen des marées dans tout l'estuaire.
Enfin, sur les prairies en permanence humides, les joncs et les roseaux, véritable zone de transition entre le marais et la terre ferme, refuge naturel de bien des oiseaux migrateurs mais aussi aire de nidification par excellence de quelques espèces. La protection de cet habitat s'impose donc.


A signaler aussi la présence de quelques arbres supportant un fort degré de salinité et l'inondation temporaire: le tamaris, la saule commun et,  prés de l'influence des eaux douces, l'aulne qui occupe les fondrières. A Busturria, à proximité du marais, on observe également une zone terrestre artificielle composée de dépôts de sable provenant du dragage de la Ria sur d'anciens polders. Cette zone abrite aujourd'hui, 30 ans après sa création, une flore adaptée à un substrat pauvre et sec: lagure ovale, camomille, liseron terrestre, mélilot blanc....
En lisière de cette zone abondent malheureusement des plantes invasives (Pampa, Baccharia) provenant d'autres continents et qui éliminent dans bien des cas les plantes locales.


La zone inférieure, qui s'étend depuis Axpe / Kanala  jusqu'à l'embouchure avec très forte influence marine. Ici dominent plages, dunes et bancs de sable.
Suite à une grosse tempête, les dunes de Laida ont disparu vers 1950, et l'action du vent et de la mer ont alors empêché la récupération de la flore. Depuis 1999, le "Patronato d'Urdaibai" a lancé un projet de récupération de la plage par la restauration de la dune. Les dunes sont l'habitat du littoral le plus inhospitalier, dans lequel vivent pourtant des plantes et des animaux singuliers, la plupart d'entre-eux en danger d'extinction.
Les dunes consolident et protègent la plage en évitant les pertes de sable. Leur stabilisation évite aussi le transport de sable vers l'intérieur de l'estuaire, limitant ainsi son ensablement.  


  • La richesse du limón

Les rivières (Oka et Mape essentiellement) apportent des sédiments fins d'origine terrestre et la mer, qui a perdu de sa force dans la barre de Laida transporte des sédiments d'origine maritime. Cette rencontre entre marées et rivières provoque le dépôt des sédiments dans les zones d'inter marées et se forme alors le limon, un substrat fin et vaseux. 

C'est dans ce limon que commence le cycle de vie du marais et des études ont démontré que dans ces zones marécageuses, la quantité d'aliments générée est 7 fois supérieure à celle produite par un champ de blé. Dans cette vase se cachent, s'alimentent et se reproduisent d'énormes quantités de mollusques, vers et autres crustacés qui constituent l'alimentation de base des oiseaux. Leur importance écologique est indiscutable. Ils filtrent le limon à la recherche d'aliments et diminuent l'important taux de matière organique. Le marais se comporte comme une énorme dépuratrice qui transforme les résidus organiques en aliments qui, par le biais des marées enrichiront le littoral proche et favoriseront la présence de nombreux bancs de poissons.

  • Un sanctuaire pour oiseaux


Ici, la richesse du limon et la douceur du climat se combinent parfaitement pour faire d'Urdaibai un vétitable sanctuaire à oiseaux, le plus important du Pays-basque.
Aire de repos , aire d'hivernage ou aire de nidification, la Réserve de la Biosphère d'Urdaibai accueille plus de 240 espèces d'oiseaux dont prés de 100 visibles toute l'année.
Les oiseaux constituent l'élément  à la fois le plus visible et le plus attrayant de nos marais et nous renseignent en permanence sur le niveau de conservation de cet écosystème.



  • La migration

La majorité des oiseaux qui visitent Urdaibai sont nés plus au nord, dans les zones humides européennes, et certains même dans le cercle polaire arctique. Dans ces zones, les oiseaux trouvent à la belle saison l'alimentation nécessaire, mais l'été fini, cette alimentation se fait rare, le froid fait son apparition et les zones sont recouvertes par la neige ou la glace. Ils migrent alors vers le sud à la recherche de conditions physiques et alimentaires plus favorables.


Les routes migratoires sont diverses, mais une des principales voies passe par les côtes atlantiques et aboutit dans le Golfe de Biscaye. De là, les oiseaux continuent leur route plus au sud (Sud de la péninsule Ibérique ou Afrique).

Urdaibai et tous les marais du littoral jouent alors un rôle important: zone de repos, d'alimentation et parfois d'hivernage.
Le marais d'Urdaibai, au climat tempéré, devient encore plus important lorsque des vagues de froid frappent l'Europe. Les oiseaux qui hivernent plus au nord (France par exemple) se voient obligés de se déplacer de manière urgente, et la relative proximité d'Urdaibai les sauve d'une mort probable. 
C'est à la fin de l'hiver (mars-avril) qu'a lieu la migration inverse, et les oiseaux rejoignent alors leurs zones de nidification, en empruntant parfois des routes différentes.
Les oiseaux migrateurs n'ont pas de frontières et leur protection, ainsi que celle de leurs habitats est une responsabilité internationale. Le moindre dérèglement local peut avoir des répercutions dans tous les pays où ces oiseaux nidifient, migrent ou hivernent et il est impératif de respecter quelques règles

La photosynthèse

La photosynthèse est une réaction biochimique énergétique qui se déroule chez les plantes.

Rôle de la photosynthèse

La photosynthèse a pour but de créer de l'énergie (sous forme de glucide) à partir de l'énergie lumineuse provenant du soleil. Les organismes qui utilisent le mécanisme de photosynthèse sont autotrophes* car ils fabriquent des matières organiques à partir de matières inorganiques.

Mécanisme de la photosynthèse

L'énergie solaire est utilisée pour oxyder l'eau et réduire le gaz carbonique afin de synthétiser des substances organiques (glucides). Ce phénomène a lieu dans les choloroplastes, un organite* spécifique des plantes, au niveau des membranes des thylacoïdes* où se situent les photosystèmes I et II et les cytochromes*.


Bilan énergétique de la photosynthèse

Il faut six molécules de dioxyde de carbone et six molécules d'eau pour synthétiser une molécule de glucose, relâchant six molécules de dioxygène, grâce à l'énergie lumineuse.
6 CO2  + 6 H2O + énergie lumineuse → C6H12O6 (glucose) + 6 O2
Mais ce bilan est en fait décomposé en deux étapes successives :
  • les réactions photochimiques (phase claire) : 12 H2O + lumière → 6 O2 + énergie chimique (24 H) ;
  • le cycle de Calvin (phase sombre) : 6 CO2 + énergie chimique (24 H) → C6H12O6  + 6 H2O.
Définitions:

Autrophobes: Qualifie certains organismes vivants (végétaux ou microorganismes)capables de créer leur propre matière organique à partir d'éléments minéraux en utilisant la photosynthèse

Organite: Elément différencié contenu dans les cellules et qui a des fonctions bien précises. (noyau, chloroplastes, mitochondries...).

Thilacoïde: Nom masculin - Double membrane pigmentée qui se trouve à l'intérieur du chloroplaste chez les Eucaryotes. C'est dans les thylacoïdes qu'a lieu la réaction lumineuse de la photosynthèse, c'est-à-dire l'absorption des quanta et la formation d'ATP.

Cytochromes: Protéine colorée (chromoprotéine) à laquelle est liée une molécule d'hème, contenant du fer hémique, et transportant des électrons.

 Bibliographie:

Site nº1: Futura nature
Consulté le: 13/11/13
Disponible sur: http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-photosynthese-227/




jeudi 24 octobre 2013

Fiche technique de la Courlis Cendré

Noms acientifiques:

nom en Latin: Numenius Arquata
nom en Anglais: Eurasian Curlew
nom en Français: Courlis Cendré
nom en Espagnol: Zarapito Real
nom en Basque: Kurlinta handi





Description:

Le courlis cendré est le plus grand des limicoles européens. De la famille des bécassins (anciennement limnodromes), il se distingue par son long bec incurvé vers le bas qui lui a valu son nom scientifique Numenius (du grec néoménie : nouvelle lune) et arquata (du latin arcuata : courbé en arc). Ses longues pattes sont gris-bleu, terminées par 4 doigts, c'est un marcheur. Le plumage est moucheté et strié de gris, roux, brun, fauve et blanc. Le croupion blanc bien visible au vol. Corps plus grand et bec plus long que celui du corlieu (à tête rayée). La femelle du courlis cendré est plus grande et a un bec plus long que celui du mâle (cela n'est pas toujours évident à observer).

Habitat:




Le Courlis cendré vit indifféremment sur des terrains secs ou humides, à l'intérieur des terres ou sur le littoral avec une préférence pour les tourbières et les landes ne dépassant pas 600 m d'altitude. En France, les principales populations nicheuses de courlis cendrés occupent la plaine d'Alsace, la Lorraine, le Val de Saône, la Bretagne et la Normandie.


Nourriture:

Le courlis cendré se nourrit à découvert dans les limons et vasières. Son long bec articulièrement adapté à la capture de vers et de mollusques sonde profondément la vase. A l'extrémité, des cellules  très sensibles au toucher lui permettent de localiser ses proies. Il se nourrit parfois de baies et graines et de céréales à l'occasion. Dans les secteurs prairiaux où il niche, le courlis consomme beaucoup d'insectes et de lombrics.


Zone de nidification:

Le courlis cendré  niche dans les prairies herbeuses, de préférence de faible hauteur, ce qui lui permet d'avoir une parfaite couverture visuelle de son territoire. La femelle pond en avril-mai (1 ponte annuelle), 3 à 5 oeufs beiges, bruns ou olive tachetés de brun plus foncé, qu'elle couvera alternativement avec le mâle pendant 27 à 29 jours.

Zone d'hivernage:

Le courlis cendré passe l'hiver au Nord de l'Espagne et au Sud de la France où il trouve les conditions physiques et biologiques qu'il cherche.

Bibliographie:

Site nº1:
Nom du site: Oiseaux.net
Visité le: 24/10/2013
Disponible sur: http://www.oiseaux.net/oiseaux/courlis.cendre.html

Fiche technique de la spatule blanche

Noms scientifiques:

Nom en latin: Platalea Leucorodia
Nom en anglais: Eurasian Spoonbill
Nom en français: Spatule Blanche
Nom en espagnol: Espátula Blanca
Nom en basque: Mokozabal Zuria






Description:

La spatule blanche, oiseau échassier, possède un plumage entièrement blanc. La tête est ornée d’une sorte de crête ébouriffée aux reflets jaunâtres. Pendant la période de reproduction, un collier jaune-orangé apparaît à la base du bec, tandis que le menton et la gorge se colorent d’une teinte orangée vive. Le bec allongé et noir arbore une forme de spatule qui permet à l’oiseau de fouiller la vase. En hiver l’extrémité du bec devient jaune-orangé. Les pattes et les doigts sont noirs.




Zone de nidification:

Dès mars, les spatules blanches reviennent à leur site de nidification. Après les parades (toilettages mutuels, huppe dressée) le couple construit un nid fait de branchettes et d'algues dans un arbre ou dans les roseaux. 3 à 5 oeufs sont pondus entre avril et mai, incubés en 24 jours. Les petits commencent à voler à 7 semaines, et sont adultes à 3 ou 4 ans.





Habitat:

La spatule blanche, dont il existe quatre sous-espèces, fréquente principalement les zones humides et marécageuses, les roselières ou les prairies bordant les rivières et les fleuves, les deltas et les estuaires, ainsi que certaines îles.  On trouve la sous-espèce Platalea leucorodia leucorodia depuis la façade atlantique jusqu’en Europe centrale, tandis que la sous-espèce Platalea leucorodia major possède la plus vaste distribution géographique car elle est présente depuis l’Oural jusqu’en Chine en passant par le Pakistan et l’Inde. Elle hiverne dans toute la ceinture équatoriale du continent africain et les populations asiatiques passent la mauvaise saison dans le sud-est de la Chine. La sous-espèce Platalea leucorodia balsaci est inféodée aux îles du Banc d’Arguin situées au large de la Mauritanie, et la dernière sous-espèce, Platalea leucorodia archeri, vit sur les côtes de la mer Rouge et en Mauritanie.


- Estuaires
- Replats boueux ou sableux exondés à marée base
- Lagunes côtières
- Prés-salés atlantiques
- Prés-salés méditerranéens
- Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’ Hydrocharition 
- Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior
- Forêts galeries à Salix alba et Populus alba

Nourriture:


Le régime alimentaire, essentiellement animal, comprend surtout des petits crustacés et des poissons de faible taille. Il est complété par des batraciens, des vers, des insectes et leurs larves, ainsi que des mollusques. Dans le centre ouest Atlantique, comme sur l'ensemble de la façade Manche-Atlantique, en halte migratoire, la Spatule blanche se nourrit principalement de Crevettes (Palaemonetes varians) sur des lagunes et des anciennes salines littorales Elle affectionne également les marais arrières-littoraux plus doux où son alimentation se compose en majorité de Gambusies (Gambusia affinis) et d’Epinoches (Gasterosteus aculeatus). Elle sélectionne des sites d’alimentation où les niveaux d’eau sont de préférence compris entre 15 et 20 cm.

Zone d'hivernage:
La spatule blanche passe l'hiver en Espagne à Doñana où elle trouve les conditions physiques et biologiques qu'elle cherche.

Bibliographie:


Site nº1:

Nom du site: Oiseaux.net

Visité le: 24/10/2013



Sitenº2

Nom du site: Spatule blanche, Platalea leucorodia (Linné, 1758)
Visité le: 24/10/2013
Site nº3:
Nom du site: Futura natur
Visité le 24/10/2013


jeudi 10 octobre 2013

La migration des oiseaux à Urdaibai



Pourquoi les oiseaux migrent-ils?

En raison de leur aptitude au vol, les oiseaux ont pu coloniser des régions nordiques où ils ne disposent pas de nourriture en quantité suffisante toute l'année. Pendant la saison froide, ils migrent vers des régions au climat plus favorable, car plutôt que d'affronter les rigueurs de l'hiver, beaucoup d'oiseaux s'envolent vers les climats plus doux des contrées situées plus au sud. Le manque de nourriture et les sols enneigés des régions arctiques forcent certaines espèces à venir dans en Europe de l'ouest, où comparativement, elles trouvent notre hiver plus doux. Mais certains oiseaux font des voyages qui ne sont pas vraiment des migrations. Ainsi de nombreuses mésanges et des fringilles forestiers viennent passer l'hiver dans les jardins et se déplacent de quelques kilomètres seulement, mais souvent ils reviennent chaque soir dans les bois pour y dormir. Ces mouvements de très faible ampleur ne méritent pas vraiment le nom de migrations. 

La migration à Urdaibai

L'estuaire de Mundaka est le coeur de cet endroit extraordinaire, déclaré par l'UNESCO Réserve de la Biosphère en 1984. Les 12 km de grèves étendues qui forment l'embouchure du fleuve et où se mêlent de l'eau douce et salée, sont une des zones humides les plus importantes du Pays basque. En plus, les environs sont d'un grand intérêt international, vue qu'ils sont un endroit de repos et d'hibernation de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs rares dans la Péninsule Ibérique, comme le héron cendré, le cormoran, la spatule et un grand nombre de limicoles, des oiseaux qui se nourrissent avec des animaux qui vivent dans le limon et le sable.

 Bibliographie:

nº1 Nom du cite: La migration des oiseaux
Consulté le: 9/10/2013

nº2 Nom du cite: Nekatur
Consulté le: 9/10/2013


mercredi 9 octobre 2013

Les plantes invasives


Les biodiversités en Bizcaie sont menacées par de nouvelles espèces, dites invasives. Avec l’augmentation des échanges internationaux et de la mobilité, le réchauffement climatique et l’ouverture des marchés, ces animaux, plantes ou micro-organismes se répandent et prennent peu à peu le pas sur les espèces endémiques de nos régions. Les risques : disparition d’espèces locales, mais aussi menaces sur notre santé et notre économie.

L’herbe de la Pampa fait aujourd’hui partie des 150 plantes invasives répertoriées sur l’Hexagone par les botanistes. Sont considérées comme invasives par l’Union mondiale de la Nature (UICN), les espèces exotiques, végétales ou animales, qui, implantées dans un milieu d’où elles ne sont pas naturellement issues, se reproduisent plus rapidement que les espèces endémiques. Selon l’UICN, elles seraient la troisième cause de perte de la biodiversité à travers le Monde.


La Renouée du Japon, est une espèce de plante herbacée vivace originaire d’Asie orientale. Naturalisée en Europe dans une grande diversité de milieux humides. .Naturalisée en Europe et en Amérique, elle y est devenue l'une des principales espèces invasives ; elle est d'ailleurs inscrite à la liste de l'union internationale pour la conservation de la nature des 100 espèces les plus préoccupantes Les renouées pouvant produire 50 000 à 150 000 graines par an et par tige, elles ont un fort potentiel de dispersion par voie de reproduction sexuée lorsque ces graines sont viables.

SOLUTIONS:

La lutte préventive consiste à interdire l’introduction de nouvelles espèces. À cet effet, il faut éviter d’utiliser certaines espèces comme les baccharis dans les aménagements d’espace vert. Pour lutter contre les plantes envahissantes déjà installées, il existe la lutte physique, la lutte chimique et la lutte biologique. L’arrachage des plants dans le jardin avant la floraison est recommandé pour éviter la propagation des graines. Il faut également éviter de procéder à leur fragmentation à travers des opérations de faucardage comme le cas du lagarosiphon qui est une espèce réputée pour être difficile à éradiquer. Le lierre grimpant est une plante reconnue pour être particulièrement envahissant sur nos murs et peut provoquer des dégâts. La technique de lutte consiste à tuer la plante entière en coupant le tronc et les feuilles. Cette opération sera suivie d’un traitement chimique à la chaux concentrée en y versant le liquide et en laissant agir pendant 24 heures. L’application de désherbant puissant va tuer la plante en pénétrant dans le lierre. La lutte biologique consiste à utiliser des plantes pouvant concurrencer et faire disparaître ces plantes envahissantes.

 Bibliographie:

nº1: Nom du site: PPUR La science en libres
Consulté le: 9/10/2013
Disponible sur:http://www.polytechpress.com/especes-invasives-la-biodiversite-en-danger/

nº2: Nom du site: Pay Basque info 2.1
Consulté le: 9/10/2013
Disponible sur: http://www.paysbasqueinfo.com/eu/component/content/article/519-le-fleau-de-la-pampa.HTML

nº3: Nom du cite: Wikipedia
Consulté le: 9/10/2013
Disponible sur:http://fr.wikipedia.org/wiki/Renou%C3%A9e_du_Japón

nº4: Nom du cite: Horticulteurs.net
Consulté le: 9/10/2013
disponible sur:http://horticulteurs.net/plantes/les-plantes-envahissantes.xhtml

mardi 24 septembre 2013

Toujours plus de déchets



L’augmentation de la consommation et le changement de style de vie, font que les richesses naturelles du sol sont chaque jour un peu plus exploitées
L’augmentation de la consommation a également provoqué une augmentation des déchets au point que certains n’hésitent pas à comparer les ordures à une maladie qui peut en terminer avec la planète terre: l’infarctus des déchets.


Mais qu'appelle-t-on déchet?

Tout produit qui après avoir été fabriqué, touché ou utilisé perd de sa valeur pour la personne qui le possède.
Le niveau économique de chacun va conditionner la valeur que l’on donne à chaque chose et le plus ou moins long usage que l’on va en faire.
Le concept de déchet, est donc très relatif, puisque on peut considérer déchet quelque chose qui ne l’est pas pour le voisin.

Et l'évacuation de nos déchets pose problème d'autant plus que les quantités ne cessent d'augmenter.
De tous les résidus produits dans la ville, ceux qui sont le plus en relation avec notre propre consommation, sont ceux que l’on trouve dans notre sac poubelle.

L'agriculture et fain au monde


Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.
Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.

L'agriculture en question

Dans les 50 dernières années, la technologie moderne est parvenue à tripler la production céréalière mondiale et malgré cela plus d’1 milliard de personnes souffrent de la faim, 30 millions en meurent chaque année.
L’explosion démographique a surpeuplé la planète avec 6 milliards de personnes et une augmentation annuelle de 95 millions, alors que la surface cultivable est en train de se réduire avec la progression du désert.
Obtenir que la population mondiale se stabilise et qu’elle se nourrisse convenablement est sans aucun doute le grand défi de notre planète.
L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison. Dégradation du paysage et du sol, procédés contestables de culture et d'élevage, mondialisation et appauvrissement de pays déjà en difficulté, mais aussi risques alimentaires réels.
Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes, et le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.